C'est Quoi L’arthrose

C'est Quoi L’arthrose

L’arthrose est la plus fréquente des affections rhumatologiques, cette pathologie à caractère inéluctable voit sa prévalence en nette augmentation chez les sujets âgés.

En effet près de 80 % des patients âgés de plus de 75 ans présentent des signes radiologiques d’arthrose. Et même si cette affection reste beaucoup plus fréquence chez cette tranche d’âge, elle n’épargne pas le sujet plus jeune.

L’arthrose, qu’est-ce que c’est

L'arthrose est la résultante de l'usure du cartilage articulaire et des phénomènes inflammatoires conséquents ; le cartilage étant le tissu conjonctif qui recouvre les surfaces de frottement des articulation et qui facilite le mouvement tout en amortissant les chocs.

Dans l’arthrose, L'épaisseur des cartilages diminue, provoquant à terme des douleurs. Il peut se fissurer, créant des trous jusqu'à laisser l'os à nu. Lorsque les os se touchent, des raideurs ou des blocages apparaissent. De petites excroissances osseuses peuvent se former sur les bouts des articulations provoquant des déformations. L’arthrose survient lorsque la dégradation dépasse la régénération de la matrice du cartilage.

Aucune articulation n'est épargnée mais à prévalence différente:

On citera l’articulation des genoux, des hanches, des doigts, de colonne vertébrale, des épaules et des coudes mais rarement, des poignets et des chevilles en post traumatique).

La douleur est la plainte principale des malades souffrant d’arthrose. Cette douleur est mécanique car elle est déclenchée et aggravée dès que la personne bouge l'articulation douloureuse. Par conséquent, la douleur est faible le matin et s'aggrave au cours de la journée jusqu'à devenir maximale le soir.

Les articulations arthrosiques ne sont, en principe, ni rouges, ni chaudes. Elles peuvent être gonflées lorsque s’installe un épanchement liquidien, ce qui est particulièrement fréquent au niveau des genoux.

L’arsenal thérapeutique est très varié et comprend:

• Les antalgiques
• Les anti inflammatoires
• Les anti-arthrosiques lents
• les infiltrations de corticoïdes
• Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique
• la kinésithérapie

Et la mésothérapie qui mérite d’être privilégiée, l’arthrose constitue en effet une excellente indication..

La mésothérapie anti-douleur repose essentiellement sur l’injection des médicaments à faible dose (jamais de cortisone), dans ou sous la peau, le plus près possible du lieu de la douleur ou de son origine.

Le mélange injecté lors d’une séance de mésothérapie va diffuser et agir localement au niveau de l’articulation endolorie, il permettra donc d’obtenir une sédation de la douleur rapidement, il agira non seulement sur l’œdème, l’inflammation et la contracture musculaire mais aussi sur les phénomènes dégénératifs.

La mésotherapie permet de limiter voire de supprimer la prise continue de médicaments ou le recours aux injections locales de corticoïdes, et donc d’en limiter les effets néfastes et les interactions médicamenteuses.

Enfin, c’est une technique thérapeutique efficace à toxicité nulle, peu agressive et à moindre coût.

Il faut distinguer deux phases de la douleur en mésothérapie : la phase aiguë (poussée congestive d’arthrose) où la douleur prédomine et la phase chronique (phase d’état), avec fond douloureux fluctuant.

Le mélange injecté diffère selon la phase.

On optera pour un mélange qui a pour objectif essentiel de réduire l’inflammation, l’œdème et la contracture musculaire. Des séances à J0, J7, J15 sont généralement nécessaires pour obtenir la sédation efficace de la douleur.

C’est la phase la plus intéressante pour la mésothérapie que l’on commence le plus souvent après une phase aiguë calmée: J0, J15, J30, J60 puis à la demande. Les Produits qu’on injectera ont une action essentiellement microcirculatoire, structurelle ou nutritionnelle visant à limiter la dégradation du cartilage articulaire.

Une séance de mésothérapie dure généralement 20 min et les injections se font par l’intermédiaire d’aiguilles très fines donc parfaitement tolérables par le malade.

En effet ce sont des injections dont la profondeur ne dépasse pas l’hypoderme (la couche la plus épaisse et la plus profonde de la peau), et qui se font sur des points particuliers repérés par le médecin mésothérapeute après l’examen clinique de l’articulation souffrante.